Depuis le Moyen Âge, l’économie flamande se distingue par une bourgeoisie extrêmement dynamique qui s’enrichit grâce à un commerce florissant. Pour affirmer son statut social, elle a recours au portrait.
Attachés à retranscrire la réalité, les peintres flamands feront de ce genre une spécialité et ce dès le XVe siècle. Au-delà des apparences, le portrait offre aussi l’opportunité à l’artiste de capter des émotions plus intimes, de révéler une personnalité, de chercher dans les sillons des rides le reflet de l’âme.
Cette exposition est réalisée en co-production avec le musée des Beaux-Arts de Dunkerque, qui est fermé depuis avril 2015.